Bilan 2023: Films et Séries

Bilan 2023: Films et Séries

5 janvier 2024 Non Par sgtpepere

On ne peut pas dire que 2023 ait commencé favorablement niveau séries. Avec Vortex et Année Zéro, deux propositions françaises de genre (qui parlent toutes les deux d’une façon différente de voyage dans le temps), j’ai pris cher mais, que ce soit par optimiste ou par masochisme, je suis allé jusqu’au bout. Une saison chacune et c’est très bien comme ça.

Année Zéro – Bande annonce
Vortex – Bande annonce

The Leftovers m’a été vivement conseillé sur Mastodon et j’avoue que c’est une série fascinante à défaut de m’avoir vraiment chamboulé le ciboulot. Elle est un poil trop américaine au sens où la religion est trop présente à mon goût et qu’on reste trop sur le personnage principal (mâle hétéro, blanc, bien viril) mais au final, c’est une série dont il me restera des souvenirs (même si je ne me souviens absolument pas comment elle se termine). 3 saisons, vues en Blu-Ray.

Upload continue son petit chemin avec toujours ces idées bien trouvées et un cadre qui oscille toujours entre comédie (moins drôle qu’un The Good Place) et la caricature du monde moderne. De quoi se poser pas mal de questions sur nos usages des outils numériques. 3e saison. Amazon Prime.

Upload Saison 3 – Trailer

La dernière saison de Black Mirror (enfin la sixième quoi) m’a été dépeinte comme catastrophique, loin de son concept de départ. Je ne suis pas forcément d’accord avec ce point de vue car 5 épisodes sur 6 se basent toujours sur l’utilisation de l’image et là, ok, on s’éloigne, sur les nouvelles technologies. Ça n’est pas la première fois que la série prend quelques libertés avec son concept de départ et qu’elle vaque dans la série de genre parfois plus proche de la Quatrième Dimension, comme un exercice de style. Et si Joan is awful reste l’épisode le plus intéressant du lot, j’ai regardé le reste sans déplaisir. 6e saison – Netflix.

Black Mirror – Saison 6

À défaut de lire les mangas (je me suis arrêté du tome 3 il y a une vingtaine d’années, je ne suis pas fan du chara design d’Eiichirô Oda), j’ai regardé la série live de One Piece et si je trouve que la 3D manque cruellement de moyen (notamment dans les décors extérieurs), je me suis bien amusé et Inaki Godoi porte la série sur ses épaules en campant un Monkey D. Luffy à la joie communicative. Le reste des acteurs constitue un cast assez inégal mais n’empêche le délire outrancier qui semble émerger du manga. Alors j’espère que la série durera encore un petit bout de temps tout en sachant qu’il faudra commettre quelques impasses pour arriver à la fin. D’un autre côté, Oda semble avoir presque fini son épopée donc l’équipe de la version live a de quoi faire en attendant que les séries se rejoignent. Netflix.

One Piece – Saison 1

Pas d’anime pour One Piece, mais je me suis rattrapé sur des anime moins longs … à rattraper. Je me suis basé sur les titres à succès afin de savoir de quoi il retournait et ne pas être complètement à la ramasse de ce côté-ci. J’avoue que même si les dessins de la version manga de Demon Slayer ne me plaisent pas plus que ça, le tout passe bien mieux en version anime et que les combats sont effectivement très bons. Le scénario est typiquement shônen, ce qui est reposant mais pas forcément très stimulant. Mention spéciale au personnage d’Inosuke, tellement bourrin qu’il en devient un ressort comique complètement nécessaire. 3 saisons pour l’heure – Netflix / Crunchyroll.

Plus rock’n’roll, probablement rangé au rayon seinen pour sa violence alors que la structure reste quand même très shônen, Chainsaw Man m’intriguait pour son perso principal à la tête de tronçonneuse. Bon, il s’avère qu’il peut aussi avoir une tête humaine et que c’est son alliance avec un démon (pourtant tout choupinou) qui lui permet de passer en mode berserk (l’Eva01 n’est pas si loin). On ne va pas s’embarrasser avec un personnage dont le but est de coucher avec une fille (au final, ça sera une fille en particulier et pas forcément celle avec qui il devrait le faire mais bon …), des litres de sang à chaque épisode et des personnages dépressifs ou qui vont tout simplement péter les plombs dans un monde où les démons font de véritable carnage. Je ne sais pas si c’est un effet de conviction mais les anime au générique de début (opening) plaisant arrivent à me captiver. Pour Chainsaw Man, j’avoue que le rythme et la réalisation sont à la hauteur et chose assez incroyable, chaque épisode à un générique de fin inédit, ce qui en terme de coût est assez rare pour être signalé. J’ai essayé de rempiler avec les mangas mais il doit me manquer une partie de l’intrigue. Impatient de voir la suite de l’anime. 1 Saison 1 – 12 épisodes – Crunchyroll


Toujours histoire de rentabiliser un abonnement Crunchyroll, j’ai aussi regardé la première saison de Spy x Family. Opening jazzy très cool qui rappelle celui de Cowboy Bebop sans être aussi efficace. Je n’ai pas encore terminé la saison mais le principe de départ est plutôt cool: un espion, une assassin et une télépathe doivent créer une famille de pure fiction afin de pouvoir arriver à leur fin (une mission pour le premier, une vie en liberté pour les deux autres). Anya Forger reste le moteur de l’action et son ressort comique plutôt réussi. Ce qui prouve que vous n’avez pas envie qu’on lise dans vos pensées. La réalisation des épisodes et le rythme est bien fichu. Je crois que c’est surtout la dissolution de certains points de l’intrigue qui m’ont fait réduire la voilure du visionnage mais c’est tout de même de la série bien réalisée. Saison 1 – 25 épisodes – Crunchyroll.


Trois sources pour mes envies de cinéma: la télé, le grand écran et les films regardés pour le boulot

Le début d’année fut marqué par pas mal de choses à la télé que ce soit des envies ou des rattrapages de films passés à la télé et enregistrés (ouais, j’ai une pile à regarder comme j’ai une pile à lire et une pile à jouer …)

Je démarre avec ma fille un soir à regarde Korean Fried Chicken, film à l’excellente réputation qui ne démérite pas même si je n’en garde qu’un souvenir très diffus. Ce n’est en tout cas pas aussi révolutionnaire ou hilarant que j’en entendais parler. Netflix


Puis avec ma femme, le visionnage de Last Night in Soho. La rupture de ton avec ce que fait habituellement Edgar Wright m’a complètement fait décrocher. Je comprends qu’il ait voulu faire son giallo à lui, style dont je ne suis fan que pour ses images fugaces et pas forcément à regarder sur la longueur (je ne crois pas en avoir vu un en entier malgré les titres semble-t-il incontournables de Dario Argento). Bref, une petite déception malgré d’excellents acteurs. Blu-Ray ou Netflix.

Revisionnage de Everything, Everywhere, All at once, le film de 2022 pour moi. Ma femme comprend pourquoi c’est un film que j’aime mais ça ne l’a pas touchée. Pourtant cette histoire de famille dysfonctionnelle bourrée de scènes d’action ahurissantes, d’un cadre n’importequoiesque dont l’allégorie est pourtant aisément compréhensible et d’un message fondateur “laisse les gens être comme ils sont à partir du moment où ils ne font rien qui te blesse” restera probablement un des films qui me ressemblent le plus. Blu-Ray.

Ils sont rares les films français que j’ai envie de voir. Un homme pressé avait un concept assez sympathique. Un homme d’affaires puant fait un AVC et perd un temps l’usage du langage. Il doit alors apprendre à parler à nouveau ce qui va avec quelques fourches de langue qui vont forcément apporter quelques gags faciles mais qui fonctionnent avec moi. J’avoue ne pas trop me souvenir du film mais avoir passé un bon moment. Télévision.

Mad Heidi est typiquement le genre de choses qui vont me plaire d’office. Le cadre yodle où tout se base sur le fromage. La photo hyper contrastée, les vilains méchants pas beaux du tout et la femme bafouée qui va aller se venger. Et tant mieux si ça saigne en abondance. Mad Heidi, c’est de la série B qui s’assume, qui coche à peu près toutes les cases de quoi on peut s’attendre dans le genre et dans lequel la présence de mauvais acteurs ne change pas grand chose à l’affaire, voire la rend encore plus drôle. Au final, un film féministe anti-fasciste qui fait du bien. Blu-Ray, dispo sur Amazon Prime

Hurlements fait partie des rares films de Joe Dante que je n’avais pas encore vu (ou dont il ne me restait que peu de souvenirs – ça devient une habitude). Au final, malgré son âge (1980), ça reste un film que j’ai apprécié avec cette histoire de loups-garous et de journaliste qui ne voit pas du tout ce qui coince avec cette étrange communauté. Dante reste un réalisateur dont j’aime énormément le boulot. Je me rends compte d’ailleurs que je ne suis pas loin d’avoir fait le tour de sa filmo. Reste à savoir si je vais pouvoir accéder aux films qui me manquent. Pour les séries TV, j’ai certains trucs mais pas tout, clairement. Blu-Ray.

Beau is afraid me semblait boxer dans la catégorie des films bizarres un peu lynchiens avec son personnage paumé dans un monde foutraque qui le dépasse. Sans avoir vu les précédents films d’Ari Aster (Hérédité et le très estimé Midsommar), je m’attendais à un film hors-norme. Et franchement, je suis sorti du film très déçu. Par la longueur tout d’abord (3 heures, c’est beaucoup beaucoup trop long pour ce qui arrive au personnage) puis par le manque de sens de tout le métrage, sauf à expliquer que le pauvre Beau est dirigé par sa mère, ce que l’on comprend depuis la toute première scène. Bref, je n’ai pas eu l’impression qu’on m’ait emmené quelque part entre le début et la fin du film. À part dans un labyrinthe qui fait qu’on comprend que Beau a du mal avec les gens (ce qu’on comprend aussi dès le début du film). Bref, il y a ici un univers bien mal exploité. Dommage. Cinéma.

Petite escapade super-héroïque avec Guardians of the Galaxy Vol. 3 qui sort les productions Marvel du lot. Ça fait du bien de voir de l’action, de l’amour, de l’humour, tout ça emballé dans un film qui a une patate certaine. OK, ça n’est pas toujours super finaud, Gunn reste un rejeton de l’écurie Troma (mais c’est aussi ce qui fait que je l’aime beaucoup). Bref, je n’ai pas eu l’impression de voir une énième production Marvel interchangeable. D’ailleurs, ce sera le seul film live que je verrai, ni le dernier Ant-Man (descendu par la critique) ni The Marvels (dont le trailer me donnait envie) ne seront visionnés en 2023. J’espère dorénavant que James Gunn saura faire chez DC Comics ce qu’il a fait pour Marvel. On verra bien. Cinéma.

Ceci dit, ce n’est pas le seul film Marvel que j’ai vu puisque je me suis rué sur Spider-Man: Across the Spider-verse qui confirme tout le bien qu’on pouvait ressentir du premier film. 2h20 qui passent en un clin d’oeil. Alors j’ai bien senti la fin arriver alors qu’on en était en plein dans l’action. Donc une seule envie: voir le troisième opus. Cinéma.

Cette année a été l’occasion de ma première soirée Nanarland avec un programme qui me laissait pourtant songeur. Piège Mortel à Hawai est un film d’Andy Sidaris et probablement ce qui se fait de mieux (ou de pire, selon les goûts) dans la filmo du réalisateur. Personnages bimboifiés et dévêtus (aussi bien les hommes que les femmes), erreurs de montage, dialogue VF aux petits oignons (ça doit aussi jouer dans le côté nanar du truc), scènes complètement folles (une attaque au bazooka dans une pièce de 20m²), bref, c’est là que j’ai compris que les gens de Nanarland sont des pros.

Surtout qu’ils nous ont assénés Drôles de zèbres après le quiz entracte. Seul film de Guy Lux (animateur TV plus connu pour les émissions qu’il a conçues voire animées – Intervilles et la vachette, c’est lui) et on comprend aisément pourquoi c’est son seul film. C’est du non-sens à quasiment chaque seconde. Monté de façon complètement erratique avec des acteurs qui font ce qu’ils peuvent dans une histoire sans queue ni tête. Lire le Necronomicon ou voir Drôles de zèbres doit avoir grosso modo le même effet sur la santé mentale.

C’est lors de la même soirée que Phantom of the Paradise était diffusé en séance de minuit. Je connais le film quasi par coeur mais je ne me souviens pas avoir eu le bonheur de le voir sur grand écran. Comme le cinéma Lux qui abritait la soirée Nanarland nous a dit qu’on pouvait se faufiler pour regarder Phantom of the Paradise après nos nanars, je ne me suis pas fait prier. Bon, il m’a manqué un bon bout du film mais ça m’a tout de même fait énormément plaisir de voir Winslow et Swan sur grand écran.

Si j’ai regardé Shin Kamen Rider, c’est bel et bien parce qu’Hideaki Anno, réalisateur entre autres d’Evangelion, était de la partie et que le film était dispo sur Netflix. J’ai, comme beaucoup, été biberonné à Spectreman, X-Or et finalement aux Bioman divers et variés (mais beaucoup moins aux Power Rangers).
Je ne vais pas dire que j’ai boudé mon plaisir loin de là et j’ai été assez surpris par la violence assez gore du film (ça saigne quand même pas mal). Un poil déçu de ne pas avoir le combat de gros monstres final (ou alors je l’ai oublié, ce qui serait assez significatif de mon état d’esprit). J’ai trouvé qu’il y avait des moyens financiers et j’aurais bien aimé savoir si une suite était dans les tuyaux. Donc pas mal pour les habitués du genre. J’ignore par contre si les ultra-fans y ont retrouvé leurs petits. Netflix.

Au rayon “presque tout le monde l’a vu”, je suis allé au ciné voir Barbie. Et si tout le matraquage féministe autour du film me laisse perplexe (il y a tout de même beaucoup d’éléments où Barbie n’est pas actrice de ce qui se passe et au final, le monde ne change pas tant que ça), le fait que ça ait motivé des jeunes à prendre conscience des inégalités et chercher peut-être à ce que tout ça évolue m’a semblé positif. Le film en lui-même a ses bons côtés mais aussi des gros soucis de rythme. Il y a quelques gags qui passent (comme le fait que Barbie ne puisse pas poser le talon à terre) mais sinon, c’est tout de même assez faible. Bref, plus un fait de société qu’un film agréable à regarder. Cinéma.

On continue avec Margot Robbie dans un autre de ses personnages phare, celui d’Harley Quinn. Par contre, le film en question est Birds of Prey and the Emancipation of One Harley Quinn et mis à part une intro que j’ai trouvé assez sympa, j’ai trouvé le film moyen. Pas aussi raté que ce que j’en avais lu mais franchement pas terrible. Vite vu, vite oublié. Netflix.

N’est pas Jordan Peele qui veut et on sent dans They Cloned Tyrone qu’on a quasi affaire à un film d’exploitation. Ceci dit, il y a des choses sympas mais là encore, un gros souci de rythme, peut-être parce que le film n’avait pas grand chose à dire. Netflix.

Ma femme aime Agathe Christie et si Mort sur le Nil m’avait ennuyé, je garde un souvenir plutôt positif (mais pas foufou, hein, du Crime de l’Orient Express). Nous sommes donc allés voir Mystère à Venise. Et si je me suis laissé prendre au piège (ne connaissant pas les romans ni même les épisodes de la série avec David Suchet), je trouve que le film est mou. Mais c’est certainement la réalisation de Brannagh qui veut ça. Bons acteurs, du fric dans les décors et une histoire remaniée. Mais ça n’est pas pour moi. Cinéma.

Je suis parfois fatigué et je me laisse à regarder des films dont je sais qu’il ne faudra pas beaucoup d’effort pour aller au bout, voire que je pourrai faire quelque chose en même temps. Halloween oblige, j’ai jeté un oeil à Little Evil. Il a tout de même fallu que je retourne dans le catalogue de Netflix pour me souvenir de quoi il retournait. À savoir une relecture comique (et du comique à l’américaine, hein, donc pas ce qu’il y a de plus fin) de The Omen. Et c’était assez désespérant en réalité. On passe. Netflix.

Albert Dupontel sort un film, je vais le voir. Il n’y a pas de débat, même si je ne suis pas d’accord avec toutes les prises de parole du réalisateur. Et pour le coup, si j’avais moyennement apprécié Adieu les cons!, j’ai plutôt bien aimé Second Tour à partir du moment où je l’ai pris comme un conte satirique. Le propos est bien sûr complètement idéalisé mais il y a suffisamment de petits coups de canifs sur la société des politiques et des médias pour se faire plaisir. Les acteurs sont toujours aussi excellents et Dupontel a un sens évident du rythme et de la comédie. Cinéma.

On n’en dira pas autant du duo Nakache / Toledano dont je n’aurais finalement vu qu’un film: Intouchables. Mais je me suis rendu compte qu’il me restait une place gratuite pour aller au ciné et une seule journée pour en profiter. Certaines semaines, le choix est tout de même moyen et si j’aurais dû me ranger dans le film d’horreur balisé, je suis allé voir Une année difficile. Ce qui a été difficile pour moi, c’est le visionnage. Du mal avec les persos (que rien ne rattrape), du mal avec les gags, du mal avec le principe du film (deux paumés vont intégrer un groupe d’activistes pour leur propre profit – sauf que ce sont vraiment des gros cons). Y a rien qui va et c’est vraiment le type de comédie que je déteste. Dire qu’avec cette place gratuite, si mon cerveau s’était allumé à temps, j’aurais pu voir le Dupontel … Cinéma.

Achat de Blu-Ray à vraiment pas cher (dans un Noz, peut-être) après en avoir entendu le plus grand bien, je me suis décidé à regarder J’ai perdu mon corps. Très joli film d’animation dont le seul souci est … sa conclusion. Il y a peu de films où je râle en voyant les crédits de fin arriver mais alors là … oui. Je n’ai compris ni le sens de ce film, ni l’idée de cette main baladeuse (non, pas dans ce sens-ci). J’aurais espéré quelque chose de mieux, on reste dans un réalisme qui n’en est pas un. Pour moi, le film a le cul entre deux chaises et n’a pas su quoi choisir. Dommage. Blu-Ray.

Je me demandais où j’avais bien pu voir Real Men. Tout simplement sur Twitch, où la chaîne VendrediZ présente des soirées bien nanardes et où les commentaires sont les bienvenus. Y a des bandes annonces, des pubs japonaises, un double-programme (je reste rarement pour le deuxième film qui a pourtant l’air bien plus prometteur que le premier). Bref, un moment agréable passé en bonne compagnie à regarder des films plutôt débilos comme ce Real Men où un James Belushi doit transformer un John Ritter, comptable père de famille en espion macho. Le pire c’est qu’il y arrive. Twitch.

Pour terminer, j’ai finalement décidé à regarder le Blu-Ray de Super Mario Bros qui se révèle être un excellent film d’animation, bien fichu, drôle, bourré de clins d’oeil aux joueurs (j’en ai certainement laissé passé quelques uns mais j’y ai trouvé mon compte). Du rythme, de l’humour, de bonnes voix (en VO en tout cas dont un Jack Black qui fait du Jack Black). Comme quoi, un produit marketé peut parfois donné un bon film aussi. Blu-Ray.

Et puis pour le boulot dans le cadre d’Ecole et cinéma, j’ai pu voir:

Les 400 coups
Chang
La ruée vers l’or
Pierre et le loup (Suzie Templeton)
La petite vendeuse de Soleil
Un animal, des animaux
L’extraordinaire voyage de Marona

C’est vraiment un super dispositif qui permet à des enfants d’aller voir des films qu’ils n’iraient pas voir de leur propre gré. J’ai vu des choses superbes comme Un animal, des animaux et puis des choses qui m’auront moins convaincu. (Non, les 400 coups n’est pas un film pour les jeunes mais un film sur la jeunesse, ce qui est complètement différent.)
Nous avons déjà vu avec la classe, L’extraordinaire voyage de Marona, film d’animation sur le destin tragique d’un chien qui va passer de maître en maître. Étrange, cubiste, ça n’est pas le film le plus aisé à voir et beaucoup d’élèves sont passés à côté.
Il nous restera à voir The Shrinking Man (en VO, en N&B, ça risque d’en dérouter plus d’un) et Singing in the Rain (et là, je vais être très curieux de voir ce que mes élèves en ont pensé – je risque de prendre cher aussi car c’est l’un de mes films préférés).